top of page
Grungy Wooden Surface
_DSF0979web.jpg

Les Jeux numérologiques

Dimanche, 20. octobre 2025, 19:00

KARTÄUSERKIRCHE DES WAISENHAUSES, THEODORSKIRCHPLATZ 7, BASEL

Programme

Arnold Schönberg (1874–1951) : Canons (sélection)
Dietrich Buxtehude (1637–1707) : Sonate en trio, op. 2, n° 7 / Passacaglia en ré mineur pour orgue solo, BuxWV 161 / Sonate en trio pour deux violons et basse continue / Cantate pour basse, deux violons et basse continue
Vincenzo / Michelangelo Galilei (1575–1631) : Ricercare pour orgue solo
Franz Tunder (1614–1667) : Da mihi Domine

Ensemble Ad Fontes
Anne Simone Aeberhard, flûtes à bec – Mojca Gal, violon baroque – Bruno Hurtado Gosálvez, violoncelle – Sebastian Mattmüller, baryton – Halldór Bjarki Arnarson, orgue et clavecin

 

La composition comme art du nombre – musique entre logique, symbolique et émotion

Jeux numériques dans la musique

Depuis toujours, les chiffres exercent une fascination quasi magique sur les compositeurs. Ainsi, Dieterich Buxtehude voue une attention particulière au chiffre sept : ses Sonates en trio, opus 1 et 2, le cycle en sept parties Membra Jesu nostri, ou encore la Passacaglia en ré mineur, dont le motif de 4 mesures et 7 notes se répète 28 fois – autant de témoignages de son jeu structuré avec les nombres. Dans cette même Passacaglia, la récurrence du chiffre quatre se manifeste également à travers ses quatre sections de 28 mesures – une référence discrète à la liturgie, voire à la symbolique des phases lunaires.

Vincenzo Galilei, père de Galileo, s’est lui aussi laissé guider par les nombres : il a tenté de traduire en proportions musicales les distances des étoiles – jusqu’à celle de Saturne. Franz Tunder, de son côté, s’appuie sur la proportio auris propre à la Renaissance et au premier baroque. Enfin, Arnold Schönberg prolonge cette tradition mathématique avec son dodécaphonisme et ses canons rigoureusement structurés.

bottom of page